Simple Plan

Avant d’être un plan rock simple et efficace, la bande des Simple Plan a baroudé pas mal dans la sphère musicale québécoise. En effet, à seulement 13 ans, Pierre Bouvier (à l’époque bassiste) et Charles Comeau dit « Chuck » (le batteur), font partie d’un groupe punk en vogue, appelé Reset qui fait sensation en 1997 avec un premier album couronné de succès.

Bien que Reset fasse son petit bonhomme de chemin dans le milieu punk, Chuck décide de retourner à ses chères études en 1998. Mais les cours finissent par le lasser, et surtout, le batteur ne peut pas se passer de musique. Il décide alors de fonder un groupe avec un de ses vieux potes, Jeff Stinco, guitariste de formation. Les deux compères proposent à un autre de leurs amis, Sébastien Lefebvre, lui aussi guitariste, de les rejoindre. Il ne reste plus qu’à trouver un bassiste et un chanteur.

Après de longues et vaines recherches pour dégotter le chanteur idéal, Chuck fait appel à son vieil ami Pierre Bouvier qui finit par laisser tomber Reset pour compléter la toute nouvelle formation. En plus d’être bassiste, Pierre pousse aussi la chansonnette : le groupe est donc au complet pour démarrer plein tube. Mais bien que les quatre musiciens, qui s’appellent désormais Simple Plan, trouvent peu à peu leurs repères en s’inspirant de leurs idoles (Elvis Costello, Pennywise, No use For A Name…), le groupe a le sentiment d’avoir oublié quelque chose pour tourner durablement.

Ce qui manque, c’est tout simplement un cinquième larron, David Desrosiers, qui prend les commandes de la basse, laissant alors à Pierre la possibilité de s’exprimer pleinement dans son tout nouveau rôle de chanteur. Simple Plan a alors toutes les cartes en main pour composer des titres ultra efficaces entre punk et pop, et se produire sur scène dans la région montréalaise puis à l’occasion de festivals canadiens renommés.

2001 sera une année majeure pour Simple Plan puisque le groupe signe un gros contrat avec Atlantic Records et enregistre un premier album, « No Pads, No Helmets…Just Balls » qui sort en mars 2002. La galette fait un tabac dès sa sortie, et Simple Plan part en tournée avec les plus grands de la scène « punk pop », de Sugar Ray à Green Day en passant par Weezer ou Jimmy Eat World. « No Pads, No Helmets…Just Balls » atteint la consécration lorsque les ventes explosent aux US.

En 2004, on retrouve Simple Plan au générique de la BO de « Scooby-Doo, « Monsters Unleashed », et à nouveau dans les bacs avec le nouvel opus, « Still Not Getting Any ». Puis Simple Plan revient en live en 2005 avec le « MTV Hard Rock Live » où l’on peut retrouver notamment le titre « Crazy » en version acoustique.

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